Les jardiniers très engagés et un peu fous aiment humaniser leurs plantes. Pourrait-il y avoir un grain de vérité dans notre désir de penser que les plantes sont comme les gens ? Les plantes peuvent-elles se parler ? Les plantes communiquent-elles avec nous ?
Ces questions et bien d’autres ont été étudiées, et les verdicts sont tombés…. sorte de.
Les plantes peuvent-elles vraiment communiquer ?
Les plantes ont une adaptabilité et des techniques de survie vraiment étonnantes. Beaucoup peuvent survivre de longues périodes dans la quasi-obscurité, d’autres peuvent repousser les plantes concurrentes avec des hormones toxiques, et encore, d’autres peuvent même se déplacer. Il n’est donc pas impossible que les plantes puissent communiquer. Qu’est-ce que les plantes utilisent pour communiquer ?
De nombreux jardiniers ont été surpris en train de chanter ou de bavarder avec leurs plantes d’intérieur. On dit que de tels discours sont bons pour la croissance et la santé globale. Et si nous découvrions que les plantes se parlent vraiment entre elles ? Au lieu d’une vie inerte et immobile, cette possibilité nous fait regarder les plantes d’une toute nouvelle manière.
Si les plantes communiquent, qu’essayent-elles de dire ? Ce qu’ils disent et comment ils le disent font l’objet de nombreuses nouvelles études et ne sont plus seulement fantaisistes. De telles études prouvent la parenté, la claustrophobie, les guerres de territoire et d’autres interactions humaines.
Qu’est-ce que les plantes utilisent pour communiquer?
Certains composés organiques et même leurs racines aident les plantes à communiquer entre elles. Les auxines végétales et d’autres hormones influencent la croissance et d’autres processus.
Juglone est un exemple classique d’une hormone toxique émise par les noyers noirs qui a la capacité de tuer d’autres plantes. C’est la façon dont le noyer dit : « Ne m’encombre pas. Les plantes dans des situations de surpeuplement émettent souvent des produits chimiques ou éprouvent une «timidité de la canopée», où elles poussent loin d’une espèce dont les feuilles les touchent.
Émettre un produit chimique qui altère la croissance d’une autre plante semble de la science-fiction, mais cela se produit vraiment dans certaines situations. Encourager les autres plantes à se protéger est une autre façon pour les plantes de communiquer. Les plantes d’armoise, par exemple, émettent du camphre lorsque leurs feuilles sont endommagées, ce qui est un trait héréditaire et oblige une autre armoise à faire de même. Ces traits indiquent la parenté entre chaque espèce.
Les plantes peuvent-elles se parler ?
Les scientifiques ont trouvé des plantes qui parlent avec leurs racines. Ils partagent littéralement des informations via des réseaux de champignons souterrains. Dans de tels réseaux, ils peuvent communiquer diverses conditions et envoyer des nutriments à un arbre dans le besoin. Ces réseaux connectés peuvent même avertir d’un essaim d’insectes. Plutôt cool, hein ?
Les arbres à proximité qui reçoivent l’avertissement émettent alors des produits chimiques insectifuges. Des études récentes indiquent que les plantes transmettent des informations par impulsions électriques. Il reste un long chemin à parcourir dans les études sur la communication des plantes, mais le domaine est passé du chapeau en papier d’aluminium à la réalité authentique.