Au printemps, il sera peut-être trop tard. C'est maintenant le meilleur moment
De nombreuses personnes, après avoir récolté les dernières récoltes, quittent le potager « pour plus tard » – au printemps. Et c'est une grosse erreur ! La fertilisation automnale du sol du potager est un investissement dans les récoltes futures. Durant cette période, la température est encore propice à la décomposition de la matière organique, et les micro-organismes du sol opèrent à plein régime. Cela leur donne le temps de transformer les nutriments en formes facilement digestibles. Au printemps, lorsque tout démarre, les plantes auront accès à une riche réserve de nutriments.
Le sol a aussi besoin de repos et de régénération
Après une saison de croissance intense, le sol du potager est visiblement fatigué. Il a besoin de renforcement – non seulement des minéraux, mais aussi de la vie biologique. En automne, cela vaut la peine de le nourrir et de le reconstruire. Il suffit de secouer légèrement la couche supérieure de terre pour faciliter l'accès à l'air, puis de l'enrichir de ce qu'il y a de plus naturel : compost, fumier, feuilles, fumier. La Terre s’en souviendra – et lui rendra la pareille au printemps.
Magie noire?
Si vous avez du compost, vous avez tout. Saupoudré sur les massifs à la fin de l'automne, il agit comme un élixir pour le sol. Il se décompose lentement, à un rythme naturel, sans intervention humaine. Vous n'avez pas besoin de le déterrer : la nature sait ce qu'elle fait. Si vous ne disposez pas de votre propre compost, les feuilles, notamment celles des arbres à feuilles caduques, viennent à votre secours. Écrasés et dispersés en surface, ils rempliront également leur fonction. C’est le moyen le plus simple d’éviter que le sol ne s’endorme en hiver le ventre vide.
Ou peut-être quelque chose de plus fort ?
Fumier? Oui, mais avec précaution. Seul le vin bien fermenté convient à une consommation automnale. Vous ne pouvez pas en abuser avec sa quantité, et un nouveau produit peut faire plus de mal que de bien. Cependant, si vous l’utilisez avec précaution, il deviendra une excellente base pour les futures cultures. Étalée et légèrement ratissée, elle survivra à l'hiver et libérera les ingrédients quand on en aura vraiment besoin.
Au lieu de laisser les lits vides, laissez pousser quelque chose dessus
Vous n'aimez pas le vide dans le jardin ? Le sol non plus. Par conséquent, il vaut la peine de semer de l'engrais vert dans les plates-bandes, qui non seulement nourrira le sol, mais le protégera également du lessivage et des mauvaises herbes. La moutarde, la phacélie, le seigle d'hiver et le lupin se portent bien en automne. Et au printemps ? Il suffit de les déterrer et vous obtenez une fertilisation naturelle et prête à l'emploi.
Dernière chance d'arroser quelque chose de vraiment bon
Bien que l’arrosage soit associé au printemps et à l’été, l’automne est une bonne période pour redonner au sol quelque chose de nutritif. Boues végétales, par ex. issues de l'ortie ou de la consoude, sont une véritable bombe à micro-organismes. Les plates-bandes arrosées avec eux se régénèrent plus rapidement et le sol gagne en structure. Si vous en avez encore en stock, utilisez-les avant que le sol ne gèle.
Ne laissez pas le sol nu en hiver
Des parterres de fleurs nus ? Certainement pas. Protégez le sol avec du paillis – il peut s'agir de paille, d'herbe sèche ou de feuilles. Une telle « couverture » protège non seulement du gel et du lessivage, mais crée également des conditions idéales pour les micro-organismes. Au printemps, le sol sous le paillis sera prêt à être travaillé sans aucun traitement.