La téléconsultation, voici le nouveau système que propose le corps médical à ses patients. Une fièvre, un état grippal? Plus besoin de se rendre chez son médecin généraliste, il suffit de se connecter à son ordinateur et d’être ausculté en ligne. C’est un jeu d’enfant, tout comme faire tourner une Playamo casino en ligne Roulette.
L’idée s’est développée pendant la pandémie du coronavirus en 2020. Face à la quarantaine, les praticiens, docteurs et autres spécialistes de santé ont pu poursuivre leur travail d’accompagnement tout en minimisant les risques de contagion du virus. Depuis la fin de l’isolement obligatoire, les médecins sont retournés en cabinet, mais la téléconsultation est restée et s’est ancrée dans le paysage médical.
En quoi cela consiste-t-il exactement?
La téléconsultation permet donc au patient d’obtenir un rendez-vous pour une consultation avec un professionnel de santé via un appel téléphonique ou par le biais d’une visioconférence. Une fois que la connexion est établie, la séance se passe comme une consultation classique (ou presque); le patient décrit au docteur ses symptômes. En fonction des informations fournies, le médecin décidera s’il est plus judicieux ou non de se déplacer en cabinet pour d’amples analyses et examens complémentaires.
Un système qui comble le “désert médical”
Dans de nombreux pays, l’offre de médecins ne suffit pas face à la demande. En France par exemple, de nombreuses régions, surtout dans les zones rurales, se retrouvent sans cabinet médical. Les patients doivent faire plusieurs heures de route pour se rendre en consultation. On estime à 6,3 millions le nombre de personnes de plus de 17 ans sans médecin traitant, contre 5,1 millions en 2017 selon l’assurance-maladie. Quant à l’ Ile-de-France , elle est désormais considérée comme le plus grand désert médical avec 7,5 millions de personnes, soit 62,4 % de sa population vivant dans une zone d’intervention prioritaire. Le gouvernement français croit tellement fort au futur de ce système comme remède contre le désert médical qu’il a installé des bornes de téléconsultation médicale dans de nombreuses petites communes de France.
Les autres avantages
La téléconsultation, c’est d’abord un gain de temps et d’énergie tant pour le patient que pour le médecin. Plus besoin de libérer du temps dans un agenda déjà très chargé pour se rendre en cabinet. De plus, les consultations en ligne permettent d’obtenir les prescriptions et ordonnances nécessaires et même des congés maladie. En moins de deux, l’affaire est bouclée. En bonus, ce fonctionnement évite les contagions infectieuses.
Elle permet également une meilleure organisation du temps médical. Prioriser les consultations, faire déplacer les patients pour lesquels un passage au cabinet médical est obligatoire, et faire bénéficier les autres de consultations à distance pour désengorger la salle d’attente. Dans certains cas, cela permet de pouvoir s’adresser à son médecin dans un cadre familier. C’est notamment le cas pour les téléconsultations entre les psychiatres et leurs patients. En cas de troubles psychologiques invalidants, par exemple, le patient peut bénéficier du confort d’une consultation depuis son domicile avec son praticien à distance de l’autre côté de l’écran. Cette option est idéale pour poursuivre une thérapie à distance. Psychologues et psychiatres peuvent en bénéficier et la proposer à leur patientèle.
Consulter au bout du monde et pallier les manques
Qui dit connexion internet, dit aussi accès partout, même au bout du monde.Il devient ainsi possible de se connecter facilement à son médecin traitant tout en étant à l’étranger et éviter de se rendre chez un docteur inconnu.
Cela permet aussi de pallier le manque de spécialistes dans certains domaines de la médecine. La France, par exemple, manque d’ophtalmologues, de dermatologues et de gynécologues. Grâce à la téléconsultation, les spécialistes libèrent plus de temps et sont donc capables de prendre en charge plus de patients pour une première consultation. La téléconsultation ne remplacera évidemment pas les rendez-vous en cabinet en cas de symptômes préoccupants. Mais elle fait maintenant partie d’une dynamique globale qui permet une amélioration de la prise en charge du patient.