Dans les mini-vergers ou les jardins familiaux, les pommiers font généralement partie du canon des arbres fruitiers cultivés. Bien que leur culture ne soit pas compliquée, ils ont besoin de macro et micronutriments pour une croissance saine et une fructification abondante. Avec quoi, quand et comment fertiliser les pommiers ?
Pourquoi la fertilisation des pommiers est-elle importante ? De quoi a besoin un arbre ?
Les pommiers, comme les autres arbres fruitiers, ont besoin d'une fertilisation complète à différents stades de développement – croissance, floraison, nouaison.
Les nutriments de base et essentiels pour les pommiers sont :
- azote (affectant le développement des feuilles, des pousses et la croissance des arbres),
- phosphore (stimulation du développement racinaire et formation des boutons floraux),
- potassium (responsable de l'apparence, du goût et de la taille du fruit),
- magnésiumqui détermine le bon déroulement du processus de photosynthèse.
En plus d'eux, les microéléments, en particulier, ont également un impact significatif sur la résistance des arbres et la qualité de la fructification. calciumdont le rôle est, entre autres, de renforcer les parois cellulaires et de prévenir les maladies des fruits, notamment le brunissement de la chair.
De plus, afin de maintenir l'arbre dans des conditions optimales et de soutenir le bon déroulement des processus les plus importants (photosynthèse, floraison, fructification), il convient également de fournir aux pommiers un certain nombre de micro-éléments, tels que – cuivre, fer, manganèse, zinc et bore.
Récemment, il a également été recommandé d'utiliser des algues marines, qui contiennent, entre autres iode, auxines et les gibbérellines, c'est-à-dire des substances qui stimulent la croissance, la régénération et l'immunité des plantes.
Il serait optimal de fournir chacun de ces ingrédients aux pommiers pendant la culture, à un stade spécifique de leur développement et sous une forme spécifique et mieux absorbable (par exemple saupoudrée ou foliaire). Il convient également de rappeler que les différentes variétés de pommiers peuvent différer en termes de besoins en nutriments spécifiques.
Qualité du sol avant culture et fertilisation des pommiers
Avant de planter des pommiers ou de commencer à les fertiliser régulièrement, il vaut la peine d'effectuer une analyse chimique de base du sol (par exemple avec le pH-mètre du sol le plus simple) ou une analyse plus détaillée (par exemple dans une station chimique-agricole).
Grâce à cela, il sera possible d'évaluer quelles substances sont insuffisantes (carences) dans le sol et de sélectionner l'engrais approprié qui complétera les carences nutritionnelles. L’analyse du sol permettra également de déterminer le pH du sol, crucial pour le développement de chaque plante et la disponibilité des nutriments pour le système racinaire. Pour un développement optimal des pommiers, le pH du sol doit être de 6 à 7, car cela garantira une absorption optimale des nutriments provenant des engrais apportés au sol..
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Une fertilisation appropriée des pommiers fournit des nutriments essentiels qui soutiennent leur croissance, leur floraison et leur fructification saines. Grâce à cela, les arbres sont plus résistants aux maladies et au stress, et les fruits sont plus gros, plus savoureux et mieux colorés. Une alimentation régulière offre également des conditions optimales pour le développement des racines, des pousses et des feuilles, ce qui se traduit chaque année par des récoltes abondantes.
Quand et avec quels engrais nourrir les pommiers ?
Pour que les engrais nourrissent les plantes de manière optimale, ils doivent être utilisés à des moments appropriés, c'est-à-dire à différents stades de développement des arbres au cours de la saison.
Fertiliser les pommiers au printemps
Une fertilisation de base, c'est-à-dire l'apport aux plantes d'azote, de potassium et de phosphore (NPK), doit être effectuée au printemps (avant la floraison) et immédiatement après la floraison.
Fertilisation naturelle
Il est préférable d'utiliser pour cela des engrais organiques, par exemple du compost ou du fumier (il peut également s'agir de fumier granulé), que nous épandons simplement sous l'arbre et (si possible) au tout début du printemps et que nous mélangeons avec la couche supérieure du sol.
Fertilisation minérale
Bien entendu, vous pouvez également utiliser des engrais minéraux NPK appropriés, par exemple Azofoska, conformément aux doses recommandées par le fabricant sur l'emballage. Généralement, dans le cas d'une culture amateur d'arbres fruitiers dans un jardin potager, une telle alimentation (répétée chaque année, en fonction des conditions) est suffisante, mais bien sûr, une fertilisation complémentaire peut également être utilisée.
Il est préférable d'effectuer une alimentation supplémentaire avec des engrais contenant du calcium (épandage) dans ce qu'on appelle phase de bouton rose, après la floraison, puis répéter environ toutes les deux semaines jusqu'à la récolte des fruits.
La fertilisation avec des microéléments (par exemple manganèse, cuivre, zinc, fer, bore) est mieux réalisée en pulvérisant des engrais foliaires après la floraison et en répétant environ toutes les deux semaines.
Au stade de la nouaison, il est extrêmement important de maintenir l'apport de phosphore et d'azote, mais surtout de potassium et de manganèse, car ces éléments déterminent la croissance et affectent la qualité du fruit (taille, goût et couleur de la peau).
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La fertilisation organique est plus bénéfique pour les pommiers que la fertilisation minérale car les ingrédients naturels, comme le compost ou le fumier, améliorent la structure du sol et favorisent le développement de micro-organismes bénéfiques. Grâce à cela, les pommiers absorbent mieux les nutriments et sont plus résistants aux maladies et aux stress environnementaux, ce qui se traduit par des arbres plus sains et des fruits plus savoureux. De plus, les engrais organiques nourrissent le sol pendant longtemps, ce qui a un effet bénéfique sur l'ensemble de l'écosystème du jardin.
Fertiliser les pommiers en automne
Il convient également de veiller à l'état des pommiers après la récolte, c'est-à-dire en automne. La pratique courante consiste à pulvériser sur les arbres en automne un engrais azoté hautement soluble, à savoir l’urée. Il s'agit d'un traitement très utile car non seulement il apporte de l'azote aux tissus végétaux avant l'hiver, mais il protège également contre le développement de la tavelure du pommier, une maladie fongique très dangereuse.
Il est préférable de pulvériser sur les pommiers une solution d'urée fin octobre, lorsque les feuilles commencent tout juste à tomber et qu'elles sont encore capables d'absorber et de déposer l'azote apporté dans les tissus. Grâce à ce traitement, les arbres seront correctement nourris dès le début de la saison suivante, avant même que les racines ne décollent au printemps et ne commencent à absorber les nutriments nécessaires du sol.
Fertiliser les pommiers après la récolte
Cela vaut la peine de le faire immédiatement après la récolte, en automne, mais avant que les feuilles ne se décolorent et ne tombent. pulvérisation d'engrais foliaires contenant principalement du zinc et du bore. Ces éléments sont présents en petites quantités dans la nature, mais sont très importants pour le développement et la fructification des pommiers au cours des saisons suivantes. Entre autres choses, ils améliorent la résistance des plantes au gel et déterminent la résistance à divers types de facteurs de stress – maladies et ravageurs, ou sécheresse.
Chaque automne, vous pouvez également pailler les pommiers avec des engrais organiques (fumier, compost, copeaux de bois), ce qui présente plusieurs avantages : il nourrit le sol, limite la croissance des mauvaises herbes et protège le sol du gel en hiver.
Important! Il ne faut pas fertiliser les arbres fraîchement plantés (surtout avec des racines nues) et il vaut mieux attendre qu'ils soient bien implantés et que le système racinaire soit capable d'absorber les nutriments. Il est préférable de ne fertiliser les arbres plantés en automne qu'au printemps de l'année suivante, et ceux plantés au printemps ne doivent être nourris qu'après qu'ils ont clairement pris racine et se sont bien établis.
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